Mois : octobre 2015

Procrastination et productivité : qui part en retard court plus vite !

Speedy_Gonzales

Bonjour Lili Bulle, de quoi allez-vous nous parler aujourd’hui ?

LB : Je vais vous parler du rapport entre procrastination et productivité.

Ouille… je crains que le résultat ne soit pas en faveur des procrastinateurs…

LB : Evidemment quand on pense à la procrastination, on imagine une personne inactive, molle, fainéante, indigne de confiance, oisive, avachie sur son canapé…

Vous y allez un peu fort !

LB : Peut-être mais c’est malheureusement ce qui vient à l’esprit d’un grand nombre de gens, y compris les procrastinateurs eux-mêmes qui comme vous le savez souffrent parfois d’une estime personnelle au raz des pâquerettes. Pourtant des études démontrent qu’en ce qui concerne les profils créatifs, la procrastination n’est pas inversement proportionnelle à la productivité. Bien au contraire. Chez les créatifs, qui procrastine travaille beaucoup plus et mieux que les autres !

Je ne vous crois pas. Comme d’habitude, vous exagérez !

LB : Pas du tout. Comme je vous l’ai déjà expliqué, les créatifs attendent le déclic pour se mettre au travail. En attendant ce déclic, ils ne restent pas inactifs, ils font des tas de choses sans rapport apparent avec ce qu’ils seraient censés faire. Chez les créatifs, notamment les profils (NP – cf MBTI), la force de travail et la capacité de concentration est très au-dessus de la moyenne. Ils travaillent par a-coups, en déployant une énergie et une concentration très importante, ce qui leur permet d’accomplir en très peu de temps ce qui prendrait plusieurs heures à d’autres profils. Afin de déployer une telle énergie, il leur faut parvenir au niveau de stress nécessaire, ils attendent donc le dernier moment pour s’y mettre. Ce type de profils travaille soit à un rythme effréné, soit se distraie, il n’existe pas de mode intermédiaire. En cas de surcharge, ces profils sont capables d’abattre un travail phénoménal, par contre si la charge est normal, ils auront tendance à se laisser vivre en attendant de pouvoir travailler à leur rythme. En fait, leur productivité est très au-dessus de la moyenne. Ils ne sont pas à l’aise avec  le rythme de croisière et supportent très mal la routine.

Ils procrastinent parce qu’ils sont trop rapides ?

LB : Exactement. Pour expliquer la procrastination des profils créatifs, je fais souvent la comparaison avec un sprinter dans ses starting blocks. Notre sportif de haut niveau attend qu’on lui donne le départ, il trépigne, il s’agite, mais il ne fait rien à part mobiliser son énergie en vue du départ. A vos marques ! Prêt ! Partez !  Un créatif qui procrastine peut en fin de journée avoir accompli la même quantité de travail, voire plus qu’un autre individu travaillant à un rythme régulier. Et si on considère seulement les moments productifs, la productivité du créatif peut se révéler 2 à 3 fois supérieure aux autres profils. En résumé, même s’il part en retard et batifole sur la route, le lièvre franchira la ligne d’arriver avant la tortue !

Ah… Pourtant rien ne sert de courir, il faut partir à point, non ?

LB : Pour un créatif, ce serait plutôt : qui part en retard court plus vite ! Bon, sur ce je vous laisse, il me reste 5 minutes pour écrire un article de blog. Andale ! Andale ! Ariba ! Ariba !

À bientôt, Lili Bulle. 

LB : À bientôt. Ciao, ne bullez pas trop !

De la différence entre procrastiner et faire une pause : KEEP COOL !

COOL

Bonjour Lili Bulle. De quoi allez-vous nous parler aujourd’hui ?

LB : Je vais vous expliquer la différence entre procrastiner et faire une pause.

Excusez-moi, mais je pense que tous vos lecteurs savent faire la part des choses.

LB : Si c’est si simple, je vous écoute.

Je prends une pause quand je prends une pause et je procrastine quand je remets au lendemain les taches qui me dérangent. 

LB : Donc si je vous comprends bien, il m’est impossible de remettre au lendemain simplement pour faire une pause.

Tout à fait. 

LB : Admettons que vous manquiez d’entrain et qu’au lieu de travailler, vous passiez votre temps sur Facebook. Ça vous est déjà arrivé ?

Quelques fois.

LB : Vous vous êtes senti coupable ?

Oui, bien sûr.

LB : Si je vous dis qu’il arrive à tout le monde de manquer d’entrain, vous me croyez ?

Bien sûr.

LB : Et que font les gens quand ils sont fatigués et qu’ils manquent d’entrain ?

Ils font une pause ?

LB : Effectivement. Que penseriez-vous de quelqu’un qui refuserait de s’accorder une pause et qui passerait son temps à se dire « tu dois travailler ! » tout en ne parvenant pas à se mettre au travail ?

Je me dirais qu’il procrastine.

LB : Et si je vous disais que cette personne ne parvient pas à lâcher, qu’elle manque d’indulgence envers elle-même, vous en penseriez quoi ?

Comme d’habitude, vous exagérez !

LB : Imaginez-vous que vous êtes crevé, que vous n’arrivez plus à vous concentrer… Vous faites une partie de Candy Crush, si vous prenez la chose sainement, après deux ou trois parties, vous êtes en mesure de vous remettre au travail. Par contre, si vous commencez à culpabiliser parce que vous ne travaillez pas, la pause n’est pas bénéfique, et vous entrez dans le cercle vicieux de la procrastination : « J’ai besoin d’une pause, mais je refuse de me l’accorder, je la prends quand même, mais je culpabilise, mes 10 minutes de pause se transforme en 2 heures de cauchemar ». Ça vous dit quelque chose ?

Oui.

LB : Optez plutôt pour le cercle vertueux : « je m’accorde une pause parce que j’en ai besoin, je ne culpabilise pas et je peux me remettre au travail en toute sérénité. ». Même si vous êtes en retard ou surchargé de travail, vous devez vous accorder des pauses. Ne pas accepter cette évidence, ne fera qu’aggraver le problème. KEEP COOL ! Vous en pensez quoi ?

J’en pense qu’il est vrai que j’ai du mal à m’autoriser des pauses.

LB : Voilà. La prochaine fois, dites-vous que vous êtes crevé et que vous méritez une pause, vous verrez que vous ne vous en porterez pas plus mal. Je suis fatiguée, si vous me l’autorisez, j’aimerais faire une pause.

Faites-donc, Lili Bulle. Vous n’avez pas besoin de mon autorisation.  À bientôt !

LB : Ciao. Ne bullez pas trop !

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Défier la procrastination aux jeux de hasard !

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Bonjour Lili Bulle. De quoi allez-vous nous parler aujourd’hui ?

LB : Laissez-moi vous annoncer une grande nouvelle !

Bien sûr. Vous m’avez l’air très enthousiaste. Que vous arrive-t-il ?

LB : J’ai gagné au jeu de dés contre la procrastination.

Vous avez gagné une partie de dés ! C’est très bizarre.

LB : Pas tant que ça. La procrastination peut s’envisager comme un désir d’éviter à tout prix une ou plusieurs contraintes au bénéfice d’activités plus ludiques, surtout chez les créatifs qui supportent mal la routine. Les créatifs ne remettent pas au lendemain uniquement parce qu’ils ont peur, mais parce que sans pouvoir se l’expliquer, ils estiment que ce n’est pas le moment. Ils attendent le fameux déclic.

Je ne vois pas où vous voulez en venir.

LB : Admettons que vous deviez faire le point avec votre banquier. L’idée ne vous emballe pas trop car vous savez d’avance ce qu’il va en résulter : vous allez vous faire souffler dans les bronches. Vous vous figurez la situation ?

Assez bien.

LB : Imaginez maintenant que vous deviez également appeler votre comptable pour lui annoncer la mauvaise nouvelle.

Arrêtez ! Vous me stressez…

LB : Convenez qu’il y a de fortes chances que vous remettiez au lendemain si on vous laisse faire.

Oui.

LB : Dans la mesure où vous pouvez décider de remettre au lendemain, rien ne vous empêche de le faire, n’est-ce pas ?

Oui.

LB : Et si vous remettiez votre destin entre les mains du hasard ?

Comment ça ? 

LB : Pair  : vous appelez votre comptable. Impair : vous appelez votre banquier. Double : vous appelez votre comptable et votre banquier. Double 6 : vous remettez au lendemain !

Ça a marché ?

LB : Oui. J’ai commencé par un nombre pair, j’ai dû appeler mon comptable qui m’a supplié d’appeler mon banquier, et comme je n’avais plus le choix, j’ai donc appelé mon père pour qu’il me prête de l’argent, puis j’ai appelé mon banquier pour lui annoncer que le problème était réglé.

Et si vous aviez tiré un double 6 ?

LB : J’aurais remis au lendemain. Mais vous admettrez qu’en laissant les dés décider à ma place, je diminue mes chances de remettre au lendemain. Bon, je dois vous laisser, j’ai une partie de Monopoly à terminer !

Vous jouez contre qui ?

LB : Contre la procrastination.

Vous gagnez ?

LB : Je suis en voie d’acquérir la rue de la paix, ce qui signifie qu’ensuite je pourrai me reposer sur mes lauriers.

Je vous dis donc à Lundi, Lili Bulle. Bonne chance !

LB : Ciao. Ne bullez pas trop !

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Lili Bulle : les 10 astuces contre la procrastination.

Et voici enfin venu le moment tant attendu :  Lili Bulle vous livre ses 10 astuces contre la procrastination.

1 . Mettez en place des rituels guerriers avant de vous atteler à une tâche déplaisante.

Tous les sportifs et les artistes mettent en place des rituels avant d’entrer dans l’arène, faites de même. Inventez-vous un cri de guerre personnalisé pour vous motiver avant d’accomplir une action que vous êtes tenté de remettre au lendemain.

2. Arrêtez les « to do list », elles ne servent qu’à vous mettre la pression. Avancez plutôt à petits pas !

Si vous avez déjà lu beaucoup d’articles relatifs au sujet, vous avez constaté qu’il est courant de conseiller d’établir des listes « À FAIRE » pour lutter contre la procrastination. C’est faux ! Ces listes n’aident absolument pas les anxieux. Au contraire. Faites une liste de ce que vous êtes censé faire, puis rayez tout ce qui n’est pasurgent à la journée, jusqu’à ne conserver que 2 ou 3 actions. Faites-les dans la journée et recommencer le lendemain, jusqu’à ce que vous soyez plus à l’aise dans votre gestion du temps.

Rappelons qu’il est parfaitement normal de remettre au lendemain ce qui n’est pas urgent.

Avancez pas à pas, ne vous engloutissez pas sous une pression inutile.

« Un petit pas pour l’homme, un grand pas contre la procrastination » – Lili Bulle, le 6 octobre 2015.

3. Pensez à vous féliciter comme il se doit, après avoir accompli une tâche déplaisante. 

Les procrastinateurs anxieux sont prompts à se faire des reproches, ils culpabilisent beaucoup. Et ils oublient de se féliciter. N’oubliez pas d’être fiers de vous quand vous accomplissez une action qui vous semble difficile, même si vous avez l’impression que ce n’est pas grand chose. Félicitez-vous ou demandez qu’on vous félicite ! Cessez de vous flageller, la culpabilité entretient le sentiment d’insécurité qui alimente la procrastination. Acceptez d’être fier de vos réalisations !

4 -Ne faites qu’une seule chose à la fois ! 

La mode est au « multitasking » mais très peu de personnes sont opérationnelles en faisant plusieurs choses à la fois. À vouloir tout faire en même temps, vous vous dispersez et vous prenez le risque de ne rien finaliser, ou de tout faire de travers, et de devoir tout refaire par la suite. Sans compter que vous vous fatiguez inutilement.  Apprenez à séquencer vos taches ! Concentrez-vous sur une seule chose à la fois !

Tout faire en même temps, ne vous apportera que de l’insatisfaction et donc plus de raisons de procrastiner.

5 – Comptabilisez votre temps de procrastination !

Comme évoqué plus haut, faire des « To do list » ne servira qu’à vous stresser davantage, par contre établir une liste de ce que vous avez fait au lieu de travailler, vous permettra de mieux contrôler le temps que vous perdez. Il ne s’agit pas de vous culpabiliser, simplement de faire un constat. Aujourd’hui, vous avez perdu 3 heures, si vous avez pris du retard, il faut y remédier.

Vous avez parfaitement le droit d’être fainéant, mais ce doit être un choix. Si vous vivez dans la culpabilité, c’est qu’au fond de vous, vous n’êtes pas un vrai fainéant. Alors assumez de vous mettre au travail !

6 – Choisissez mieux comment passer votre temps !

Vous avez vraiment besoin d’une pause. Candy Crush vous fait de l’oeil… Ne cédez pas à la tentation, optez pour une activité créative qui délivrera de la sérotonine dans votre système nerveux et fera baisser votre stress, plutôt que de rester sous l’influence de la dopamine. La procrastination est une habitude. Il en va de même pour la créativité. Faites un dessin ! Écrivez un poème ! Mettez-vous à la musique ! À la danse ! Quitte à vous distraire, soyez actif !

L’enfant en vous a besoin de s’amuser, acceptez cet état de fait. Mais occupez-le correctement (ne le laissez pas trainer devant la télé), offrez-lui des activités qui lui permettront de se calmer.

Après une activité créative, vous vous sentirez mieux et fin prêt à vous mettre au travail.

Voici maintenant 3 astuces en fonction de votre profil : créatif, anxieux ou désorganisé. 

7 – Pour les créatifs : Très souvent les profils créatifs ou « penseurs innovateurs » attendent le dernier moment pour se mettre à la tâche, c’est le syndrome du dos au mur. Votre cerveau est accroc à la dopamine et vous avez besoin d’un niveau de stress élevé pour passer à l’action. Vous attendez le déclic. Cessez de culpabiliser ! Vous êtes ainsi, vous n’y pourrez rien. Considérez plutôt les heures que vous croyez perdre comme une prise d’élan. Les créatifs sont réputés pour pouvoir accomplir une très grande quantité de travail dans un laps de temps très court. Pour mobiliser une telle énergie, il leur faut un niveau élevé de stress. Vous êtes un sprinter, vous pouvez battre des records. N’hésitez pas à vous lancer des défis pour augmenter votre motivation et induire le fameux déclic.

8 – Pour les anxieux : Très souvent, les anxieux sont très perfectionnistes, c’est d’ailleurs ce qui les différencie dans leur créativité des penseurs innovateurs. Ils procrastinent parce qu’ils ne se sentent pas à la hauteur de leurs propres exigences. Apprenez des profils « NTP » (cf tests psychotechniques MBTI), n’ayez pas peur d’expérimenter, d’improviser. Personne n’est tenu à la perfection du premier coup. Prenez plaisir à apprendre de nouvelles choses. Soyez plus polyvalent et vous verrez que la perfection passe après le plaisir de faire.

9 –  Pour les désorganisés : vous avez du mal à estimer le temps que vous prendra une activité et vous ne parvenez pas à tenir vos délais ou à vous mettre au travail à temps, apprenez à mieux évaluer la durée d’une activité. Consultez vos collègues ou chronométrez-vous. Tenez un journal ou un agenda pour garder trace du temps passé sur certaines activités que vous avez du mal à estimer. Pour ceux qui sont systématiquement en retard, n’hésitez pas à multiplier le temps estimé par deux.

10 – N’y pensez pas – Faites-le !

La procrastination touche plus souvent les gens intelligents (bonne nouvelle) parce qu’ils pensent trop avant d’agir. Arrêtez de vous prendre la tête ! Dès que vous commencez à tirer des plans sur la comète, à envisager des scénarios alambiqués : STOP… AGISSEZ !

En outre, vous éviterez le surmenage.

Si votre propension à procrastiner vous gêne dans votre quotidien, consultez un coach qui vous aidera à déterminer votre profil et à changer vos habitudes.

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Ciao – Ne Bullez pas trop !

Lundi 12 octobre – 10 astuces contre la procrastination !

Le lundi 12 octobre, Lili Bulle vous révèlera 10 astuces contre la procrastination. Elle vous en a déjà confié trois dans l’article précédent, en voici trois autres :

4 -Ne faites qu’une seule chose à la fois ! 

La mode est au « multitasking » mais vous n’êtes pas une pieuvre, à vouloir tout faire en même temps, vous vous dispersez. Vous vous fatiguez inutilement. Vous partez dans tous les sens et n’accomplissez finalement pas grand chose. Apprenez à séquencer vos taches ! 

Tout faire en même temps, ne vous apportera que de l’insatisfaction et donc plus de raisons de procrastiner.

5 – Comptabilisez votre temps de procrastination !

Comme évoqué dans l’article précédent, faire des « To do list » ne servira qu’à vous stresser davantage, par contre, établir une liste de ce que vous avez fait au lieu de travailler, vous permettra de mieux contrôler le temps que vous perdez.

Vous avez parfaitement le droit d’être fainéant, mais ce doit être un choix. Si vous vivez dans la culpabilité, c’est qu’au fond de vous, vous n’êtes pas un vrai fainéant. Alors assumez de vous mettre au travail !

6 – Choisissez mieux comment gaspiller votre temps !

Vous avez vraiment besoin d’une pause. Candy Crush vous fait de l’oeil… Ne cédez pas à la tentation, optez pour une activité créative ! La procrastination est une habitude. Il en va de même pour la créativité. Faites un dessin ! Écrivez un poème ! Mettez-vous à la musique ! À la danse ! Quitte à vous distraire, soyez actif !

L’enfant en vous a besoin de s’amuser, libérez-le ! Soyez créatif !

Vous vous sentirez mieux ensuite et fin prêt à vous mettre au travail.

A lundi – Ciao – Ne bullez pas trop !

Lundi prochain : 10 astuces contre la procrastination !

Lundi prochain, le 12 octobre, Lili Bulle vous proposera  ses 10 astuces contre la procrastination.

En voici déjà quelques unes :

1 .Mettez en place des rituels guerriers avant de vous atteler à une tâche déplaisante …

HAKA ! Je prends rendez-vous chez le dentiste !

2. Arrêtez les « to do list », elles ne servent qu’à vous mettre la pression. Avancez plutôt à petits pas !

« Un petit pas pour l’homme, un grand pas contre la procrastination » – Lili Bulle, le 6 octobre 2015.

3. Pensez à vous féliciter comme il se doit, après avoir accompli une tâche embêtante…

Vous venez encore une fois de sauver le cosmos. Standing ovation ! (Ce n’est pas tous les jours que vous pouvez vous prendre pour le docteur… Profitez-en !)

En attendant les autres astuces, ne bullez pas trop !

STOP À LA PROCRASTINATION ANXIEUSE : Mangez du lion !

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Bonjour Lili Bulle. De quoi allez-vous nous parler aujourd’hui ?

LB : Comme je n’avais pas d’idées d’article, j’ai consulté mes lecteurs via sondage et c’est la procrastination anxieuse qui en est sortie victorieuse.

Bravo ! Je suis entièrement d’accord avec eux.

LB : Avant de parler de procrastination, j’aimerais faire un petit topo à propos de l’anxiété. Qu’est-ce que l’anxiété et qu’est-ce qui la différencie de la peur ? La peur est facile à définir, c’est une émotion forte, en réponse à un danger immédiat, qui induit une réaction de fuite ou d’attaque. L’anxiété, quant à elle, est une émotion plus sourde, au long court. À la différence de la peur, la cause de l’anxiété n’est pas immédiate. L’anxiété concerne un danger diffus ou futur. Comme elle concerne un danger qui n’est pas encore présent, l’anxiété ne permet pas de réagir, la personne est donc prisonnière de son anxiété qui la maintient sur le qui vive. Si la source de l’anxiété se transforme en danger imminent, la peur prendra le relai et permettra alors à la personne de passer à l’action. Vous comprenez ?

Pas vraiment. Et je ne vois pas comment vient s’imbriquer la procrastination dans cette histoire ?

LB : Si je vous dis que dans les situations vraiment dangereuses, les anxieux s’en sortent mieux, vous en pensez quoi ?

J’en pense qu’encore une fois vous vous moquez de moi, Lili Bulle.

LB : Imaginez que vous vous promenez dans la jungle. Vous y êtes ?

Oui.

LB : Vous vous sentez comment ?

Très mal.

LB : Imaginez maintenant que vous entendez un très léger bruit : comme un grognement. Que faites-vous ?

Je suis terrorisé. Je me cache.

LB : Oui, bien sûr. Et comme vous êtes sur le qui-vive, vous percevez le moindre frissonnement de feuillage. Aux plus petits bruits suspects, vous sursautez et courrez vous cacher.  Plus tard, quand le danger s’est éloigné, vous sortez discrètement de votre cachette et partez sur la pointe des pieds. Vous avez contourné le danger. Par contre, si vous n’avez pas perçu le danger, vous vous retrouvez nez à nez avec le lion, la peur s’empare de vous et vous prenez la fuite à toutes jambes. Malheureusement le grand félin court beaucoup plus vite que vous et vous conviendrez qu’il y a de fortes chances que vous finissiez dans son estomac.

Oui.

LB : La peur est mauvaise conseillère. L’anxiété par contre …

Que voulez-vous dire ?

LB : Je veux dire qu’à l’époque où nous étions confrontés à de vrais dangers, l’anxiété était un atout. Elle permettait d’anticiper et de contourner les dangers. De nos jours, les dangers immédiats n’existent pratiquement plus et les anxieux se retrouvent à anticiper de petits obstacles qui ne méritent pas leur attention. Petits obstacles qu’ils leur arrivent de contourner, faute de mieux !

La procrastination anxieuse consiste donc à contourner de petits obstacles, faute de mieux. C’est ce que vous voulez dire ?

LB : Parfaitement. Imaginons que vous êtes anxieux à l’idée de rédiger un article de blog, vous pouvez être tenté de repousser l’échéance, c’est-à-dire d’en remettre la rédaction au lendemain. Vous contournez un lionceau qui ne vous aurait de toute façon pas fait grand mal.

Même un lionceau peut se révéler dangereux.

LB : Si vous étiez poursuivi par un lion, faire un détour pour le prendre à revers serait une bonne option, mais prendre à revers un article de blog, n’est-ce pas un peu disproportionné ?

Effectivement. Sans compter que j’ai du mal à imaginer comment prendre un article de blog à revers. Mais alors comment faire ?

LB : Faites-vous peur !

Comment ça ?

LB : Tant que vous n’affronterez pas, vous resterez sur le qui-vive, à échafauder des scénarios, des stratégies, prisonnier de l’anxiété. Si vous affrontez, la peur va vous gagner, ce sera pire pendant quelques minutes, mais la peur se calmera dès que vous passerez à l’action. L’anxiété est une peur par anticipation, elle peut s’installer sur une longue période. Seule l’action vous en délivrera.

Ah…

LB : Pourquoi « Ah…? » Imaginez que vous deviez annoncer à votre chef que vous avez dépassé le budget qui vous a été alloué. Pensez-vous pouvoir contourner le lion pendant des semaines ? Votre tendance à remettre l’annonce au lendemain finira par éveiller ses soupçons et un matin, il viendra rugir dans votre bureau et vous aurez bien du mal à prendre la fuite.

Mmmmmhhhh….

LB : Alors que si vous l’arrêtez dans le couloir un matin très tôt, alors qu’il n’a pas encore bu son café, il y a de fortes chances qu’il n’ait même pas l’idée de rugir. Vous lui tombez dessus comme ça sans prévenir : Paf – et c’est lui qui prend la fuite !

Oh vous exagérez !

LB : Un peu. Mais pas tant que ça. Dès que vous sentez poindre l’anxiété, prenez le lion par la crinière …

On dit : « prendre le taureau par les cornes ».

LB : Prenez le lion par la crinière et rugissez-lui dessus ! Prenez rendez-vous avec le lion et dites-lui par exemple que vous avez dépassé le budget mais qu’il vous faut encore une rallonge de 50 000 euros sinon vous plantez le projet. Je vous assure que votre dépassement de 1500 euros passera comme une lettre à la poste. Alors que si vous attendez d’avoir planté le projet pour lui en parler, vous conviendrez qu’il est normal qu’il vous dévore tout cru !

Oui. Forcément présenté comme ça.

LB : Ne faites qu’une bouchée de votre anxiété ! Mangez le lion !

Ça me paraît quand même plus facile à dire qu’à faire.

LB : Commencez par attaquer un lionceau. Imaginons que vous devez annoncer à un collègue que vous n’aurez pas fini votre rapport dans les temps. Vous vous figurez la situation ?

Oui. Assez bien.

LB : Ne lui laissez pas le temps de vous soupçonner. Tombez lui dessus avant la fin du délai, quand il ne s’y attend pas, si possible avant la pause repas ou quand il s’apprête à faire une pause biologique…

Vous êtes vraiment un monstre !

LB : Pas du tout. Dites-vous que vous êtes le roi de la Jungle : c’est vous qui décidez où et quand rugir. À partir d’aujourd’hui, vous ne contournez plus aucun lionceau !

J’essaierai demain si tout se passe bien.

LB : Un lion n’essaye pas. Il rugit. Bon, je dois vous laisser, je vais rugir après un chaton qui attend que je lui envoie un projet de brochure sur la procrastination.

Vous avez parfois des métaphores un peu violente, Lili Bulle.

LB : Peut-être. Mais elles fonctionnent. Je vous dis donc à demain. Ciao. Ne bullez pas trop !

SONDAGE !

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Bonjour Lili Bulle. De quoi allez-vous nous parler aujourd’hui ?

LB : De rien. Pour une fois, j’aimerais faire parler mes lecteurs.

De quoi ?

LB : De ce qu’ils ont envie de lire dans ce blog.

Et comment comptez-vous accomplir ce miracle ?

LB : J’ai organisé un petit sondage.  Je souhaite des réponses pour déterminer de quoi traitera mon prochain article.

Vous avez trouvé le moyen de ne pas avoir à rédiger d’article aujourd’hui. Je ne vous félicite pas !

LB : Pas du tout. Et je n’aime pas vos insinuations.

Pardonnez-moi.

LB : Alors, voici un petit sondage. Merci à tous d’y répondre. Votre collaboration est importante et me permettra de mieux faire correspondre mon blog à vos attentes. Vous avez toute ma gratitude. Bon, je vous laisse, je vais faire la sieste.

On se revoit quand ?

LB : Lundi. Ciao. Ne bullez pas trop !